Pas très efficace sur le blog , mais gros boulot dans l'atelier
ceci explique cela !
Voilà le projet finalisé en vidéo.
Une hirondelle ça fait pas le printemps
mais deux hirondelles , ça empêche de bosser
Je sais même pas si les hirondelles ça aime le café . Mais voilà que celles-ci ont décidé de nicher au-dessus de mon café racer ( toujours en remontage ... et oui ).
Deux Hirondelles qui nichent au dessus d'une vieille Bmw de gendarmerie, nostalgie de la marée-chaussée quand elle roulait en noir et blanc avec des vraies motos ?
Sur une poutre le nid est bien placé, choix judicieux pour voir la béhème d'en haut . C'est un jeune couple d'hirondelles, le mâle bien fainéant et la femelle carrément maladroite. Plutôt que de construire leur nid comme il se doit chez les hirondelles en maçonnant tout de A à Z , ce couple d'Hirondelles K-sauss s'est servi d'un entonnoir ! Trop facile, zéro effort, si même les piafs ne veulent plus bosser mais où va-t-on !
Vu que c'est mon entonnoir à essence, je plaide aussi pour un couple d'Hirondelles toxico !
Bon, forcément je n'approche plus trop de mon café racer pour ne pas perturber la nichée...
Cette fois ci c'est l'hiver , plus de doute ! Miz Du* a raccouci les journées et Miz Kerzu ** nous promet encore moins de lumière céleste . Les bécanes sont rangées , vu la flotte qu'on a pris sur le pif ces derniers jours !
(* novembre , ** décembre - ça se dit comme ça par chez nous )
Pour autant , l'activité motociste bat son plein ...et ça démonte et ça ça remonte les moulins dans les garages abrités l'hiver au son de la bande FM et d'un petit café qui rapelle les souvenirs d'Italie ! Ah les Pouilles , Porto vieste , Baya delle Zagare , Bari et ces balades d'été en Guzzi . Et le café Italien bien sûr , le petit noir corsé avec une larme de ...Mandorle ( la crème d'amande , faut vraiment goûter ça )
Mandorle, les Pouilles, la Guzzi, Miz Du, garages en Hiver . Mais bon sang, remettons de l'ordre dans ce blog !
Ah oui , voilà l'idée c'était "Garages abrités" ... et parfois il faut commencer par le début . D'abord un toit , ensuite on verra . C'est avec cet objectif que l'on arrive à ça :
A priori, rien de surprenant . Vous avez reconnu Dédé la Seringue qui pilote une machine Italienne .
Guzziste jusqu'aux racines de la sagesse , en bon chirurgien des ratiches qu'il est , l'idée de piloter une machine Italienne l'a tout de suite séduit ! Et quelle macchine ( avec deux c pour l'accent italien ) , Rouge et d'une puissance qui nous a rapidement dissuadés de tenter de compter les chevaux , tellement ça envoie...
et ça envoie haut .. 
Ben voui , en plus ça a quatre roues ..
un truc de dingue
Quatre roues directionnelles , tu braques ... tout tourne , l'avant et l'arrière en même temps . J'imagine sur une bécane , la moto tournerait toute seule et toi tu finirais tout droit dans le platane !
Donc , forcément avec un tel bouzin , il fallait du doigté pour actionner les leviers au milimètre près et c'est là que je me suis dit que dédé La Seringue était l'homme de la situation . Habitué qu'il est à te creuser un tunnel dans une pémolaire sans réveiller sa voisine ta canine qui sommeille et ne se doute pas qu'il y a effraction sous ginvivale à proximité . Grande classe , le dédé nous a envoyés en l'air au milimètre près .
Envoyés en l'air , oui . C'était bien le but . L'action se passait là haut , à quelques mètres au dessus du plancher des vaches . Un abri , le but de la manoeuvre , ça commence par un toit .
Et dans ce futur abri , la bande FM diffusait ..
" Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits , je dois clouer des notes à mes sabots de bois "
C'est là que je me suis dit qu'il fallait absolument un Maestro pour clouer l'affaire et que le toit tienne bon .
ça tombait bien, un musicien ... je sais pouvoir trouver ça dans mes amis
Et quel musicien mes amis ...
C'est donc Thierry qui est monté sous le futur toit , de son aptitude à contôler si les pannes de la charpente étaient aussi parralèlles que les lignes des portées de son quotidien de musicien.
Rassurez vous , pianiste à loisir (mais souvent au travail ) Thierry a aussi beaucoup aimé les leviers les targettes les manettes du gros manitou Rouge qu'il a manipulé avec autant d'aisance que les grandes orgues ( qu'il a certainement tripotées par le passé )
Gros chantier donc pour remettre un toit digne de ce nom sur le hangar ( enfin , la moitié seulement , prochain chantier non fixé mais un appel sera lancé croyez moi ! ) Comma ça les bécanes peuvent dormir tranquilles... La caravane aussi mais on s'en fout , et le bateau aussi ( et là Yannick et Quentin ne s'en foutent pas dutout )
Merci aux bras des courageux Yannick , Doui , Malovitch , Ivanov , Dédé , Thierry ...
et Christian qui n'a même pas peur de rien
surtout pas de se balader à 7m de haut sur la faitière et de tronçonner de la féraille là haut !
Bon mais alors c'est quand kon reparle vraiment moto et kia des photos de moteurs et tout ça dans ce blog ?
bientôt , promis , juste le temps de régler les problèmes de bagnoles qui soit vont dans les talus, soit ont le moteur qui pète ; de déménager mamie et son chien, de réinstaller maman et son zimmer dans son appart ...tout va bien c'est une question de temps et de zenitude , je sens que bientôt je vais avoir le temps de m'occuper de mon caf...
Ben voui ... faut se l'avouer , le projet café racer sent le rallongé .
C'est pas cause de manque de motiv' , c'est surtout que je vis à 200 à l'heure . Attention je suis adepte de l' excès de vitesse virtuel uniquement . Sur la route , la prudence est de mise , toujours !
Alors oui dans la vie , je me laisse aller à "essorer la poignée" comme on dit chez les motards, tout va si vite que je n'ai plus le temps d'avoir du temps pour prendre mon temps . Tout d'abord première raison, et la principale d'ailleurs, je suis devenu gaga depuis 9 mois . Hum ... neuf mois ... non je ne suis pas enceinte , non ! Ni jeune papa non plus.
C'est tout ça à la fois multiplié par le carré de l'hypoténuse de la vie : me voila grand père . J'assume ma barbe grisonnante tout autant que mes jeux à quatre pattes avec ma petite fille Lucie . Ben voui , tout ce temps passé à s'emouvoir devant les premiers areuh c 'est autant de temps en moins devant le moteur du café !
Bon , mais y'a d'autres raisons plus graves ...
Voilà qu'un autre papy motard au cours d'une ballade me laisse tomber dans l'oreille qu'il avait au fond de sa grange la bécane que j'aurai tant aimé posséder quand j'étais Lycéen , et qu'elle dormait comme un loir dans ses toiles d'araignées. Ni une ni deux , je fonce à Banalec : lieu du sommeil de cette vieille Honda 125 .
Oui je sais , je sais ... j'ai passé 20 ans à affirmer qu'une MOTO c'était ALLEMAND et de couleur NOIRE et que le reste c'était .... des "deux roues à moteur" . J'ai fait ma cure de BMW , puis j'ai glissé sur GUZZI (toujours le bicylindre culbuté donc rien de grave ) mais là , c'est sentimental : le parfum de l'adolescence de ces petites Honda 125 tout terrain.
Y'a ceux qui se rapellent du changement de loi sur les permis moto en 1980 et qui peuvent mesurer son effet destructeur pour les ados que nous étions : 1980 fini la "licence moto" qui permettait de conduire une 125 à 16ans .
ça te coupe en deux quand tu as 15 ans et que tu attends fourbu et trépignant ton seizième anniv , synonyme d'accession au gral : repartir du bahut avec une blonde sur la selle biplace de ta meule.
et la meule fait toute la dif' s'il s'agit d'un 103 peugeot ou d'une 125 japonnaise !
avec la 125 tu joues forcémént dans la cour des grands .
Ben moi la HONDA 125 XLS je l'ai juste révée , vu que j'étais né un an trop tard. mais je me rappelle bien d'une nana dans ma classe de seconde , ah je m'en souviens bien sur , elle s'appelait Evelyne et se la pétait grave en enfourchant sa 125 après les cours qu'elle suivait d'assez loin d'ailleurs.
( bon elle avait redoublé et cela n'était d'ailleurs qu'un atout supplémentaire )
Et là le gars ( oui je reviens à mon copain de l'asso des vieilles motos avec qui j'étais en balade ) me dit ben viens la prendre si tu veux , je te la vends à un prix corrèque . Sans dévoiler le contenu de cette tractation amicale , je vous avoue que je ne me suis pas ruiné ( faut en garder sous la pédale pour le café bm ) et je l'ai achetée la moitié du prix que j'ai mis dans la moins chère de mes guitares .
C'est pas la Gretch , ni la Takamine tu t'en doutes .... evidemment je faisais mon calcul par rapport à la petite Ibanez . Tu sais l'électro accoustique en cordes Nylon . ho ho , mais où ou va bordel , arrète de me poser des questions on est là pour parler moto !
alors voilà j'achète ça :
Oui je sais ça fait peur , et tu te demandes vraiment combien vaut la guitare sinon le double de pas grand chose !
mais en fait avec cette moto , disons un peu en kit , y'avait pour le même prix
celle ci qui faisait partie du lot :
évidement ça parait plus rassurant , ma guitare c'est quand même une Ibanez , non mais !
En bref , la moto qui tient debout c'est la Honda 125 XLS ( années 80), la même que celle de la belle Evelyne , et la moto couchée au sol c'est la Honda 125 XL ( 1976 à 1978 ) . C'était un lot , prendre tout ou rien avec une seule carte grise pour deux motos ... C'est souvent comme ça dans les bonnes affaires .
Alors je me suis dit, on s'est dit avec ma moitié , nous nous sommes dit avec mon fiston qu'avec deux motos en vrac y'avait moyen d'en faire une . Donc on achète .
Le temps du voyage retour , les pièces plein le coffre et une moto sur la remorque a suffi pour nous convaincre qu'il fallait en faire deux en trouvant ça et là les bouts manquants .
Mon fiston a déjà dégoté un moteur qui va bien pour la XL et je furète pour ma part ( merci bon coin ) pour dénicher les indispensables.
Pour finaliser le projet ... l'idéal serait d'en trouver une troisième à peau de balle avec carte grise en règle pour en remonter deux nickel avec les papiers , une XL et une XLS . Les restes d'une hypothétique troisième serviraient à faire un Bitza* tout terrain sans papiers.
* contraction motarde de l'expression britich "a bit of this , a bit of that "
bon vous me suivez dans l'histoire de mon manque de temps ... et je ne vous parle pas des travaux de la maison , ni de la pelouse qu'il faut tondre chez mes vieux darons , ni des nouveaux rythmes scolaires qui me bouffent mon mercredi !
côté Moto , y'a quand même aussi ma vieille béhème R65 qui m'a fait des siennes côté freinage : bilan tout démonter ! Etriers , maître cylindre , nettoyer astiquer remonter et ça marche pas . Merde , durit bouchées !
Bon tout ça c'est en cours aussi .
sinon quand même , quand même , bonne nouvelle : le café rallongé est en phase de remontage
En voilà la preuve :
Merveilleusement ordinaire ce moment de vie, c'est parfois simple comme bonjour de vivre des jours heureux . J'en suis encore aise de cette longue balade en Corrèze qui s'est poursuivie au pays des Volcans d'Auvergne .
J'ai rajouté des têtes dans mon jeu de cartes, trouvé de nouveaux atouts en piochant dans le hasard des rencontres de la vie . Un moment tellement important, justement parce qu'il arrivait au bon moment .
Il y a eu tout d'abord cette maison en corrèze, où Gégé nous a accueilli comme si l'on arrivait dans LA maison bleue. Vous savez, celle qui est accrochée à la colline et où l'on ne frappe pas... Nos motos dormaient dans les granges en cotoyant des engins agricoles ( je sais pas ce qu'ils ont pu se raconter ), et Marcelle la gentille voisine se réjouissait du haut de ses 90 printemps de voir arriver une bande de bikers pour lui tenir compagnie. Nos voix ont chanté jusqu'à plus soif toutes les nuits ...
Puis l'Auvergne, de virages en virages, de volcans en ruisseaux ... Plein les yeux, plein le coeur cet été !
Descendu de la selle de ma Guzzi, l'effort ne fut pas anodin pour moi, car on en a avalé des kilometres à pied dans la montagne pour mériter ces lieux grandioses. Bon des fois, j'en ai eu plein le cul ( comme disait la jeune mariée ) de grimper en pensant que je serai aussi bien à la plage pour faire l'andouillette luisante au soleil . Mais le pire est aussi arrivé : en pleine montagne, croiser des jeunes catholiques (avec leurs tee shirts aux slogants intolérants) et résister à l'envie de les pousser dans le vide ...
Pas possible de raconter tous les bons moments , parce qu'il faudrait vous expliquer ...les théories de nos poilades nocturnes basées sur le fait que :" ça se touche, ça se touche pas " mais " ça se touche pas, ça se touche "
véritable énigme qui nous a donné du fil à retordre mais d'où l'on peut déduire:
que les motos ça se touche alors que les voitures ça se touche pas,
que le Mont Dore ça se touche et qu'en plus ça rentre dans la boite à musique( qui elle se touche deux fois )
et même qu'on finit toujours par retrouver le 20ème glaçon, tout est logique, hic!
STOP
j'arrête !!!!!!
en trois minutes, voilà dix jours de bonheur :
Après les dernières pluies froides de juin, un invité inattendu a fait son apparition ...
Le soleil ! Et on a sorti nos moulins ... mais ce trop long hiver a eu des conséquences facheuses et il a fallu faire quelques réparations avant le départ en promenade
La plaque minéralogique ( et le feu stop, et les clignos etc... ) de benjamin n'ont pas resisté à cette première sortie pleine d'élan . Trop d'élan d'ailleurs , dans les virages de Trémargat où notre gazier s'est fait une bonne frayeur .
Pour la guzzi de Françoise ... on va accuser aussi l'hiver d'avoir grippé toutes les commandes . Mais bon , le pire était encore à venir. Après 5 km , au premier arrêt Benzine , la Guzz n'a plus rien voulu savoir et ce coup là même le dégripant de Dédé la seringue n'y a rien fait . La belle 850 T3 s'est contentée d'un parking de grande surface pour l'après midi et Françoise s'est logée derrière moi sur la selle de ma Calif . Des heures plus tard, il fut question d'un pari entre Dédé et Françoise sur la raison de la panne ( on ne veut pas savoir le contenu de l'enjeu , cela ne nous regarde pas ! ) mais toujours est-il que Dédé a fait mentir le dicton "menteur comme un arracheur de dents" . Sa version de la panne fut la bonne , et notre Dento-guzziste local a démarré sans peine la bécane revenue à kermellec sur un plateau remorque ! Putain ... la prochaine fois que je vais dans son cabinet bouche grande ouverte pour une couronne branlante, je vais être attentif que l'animal ne me répare pas tout ça avec une giclée de WD 40 !
Après cette brève avarie ( presque 2 heures quand même ) ben il était faim dans les estomacs noués par la panne.
bien des virages plus loin, pause à l'abbaye de Bon repos
et retour, toujours sous le soleil à Kermellec
pour une soirée Rock'n roll
Oui, môssieur ... nous sommes des motards responsables, quand on se met à picoler on ne touche plus à nos motos . On ne pilote que des guitares, mandolines et autres instruments démunis d'accélérateurs . Le désastre peut s'avérer aussi pitoyable que si on avait conduit , mais c'est moins dangereux , ça fait juste mal aux oreilles de ceux qui sont encore étanches ....
arrive un moment où les amplis envoient vraiment du pâté , et le dilemme ressemble à celui que l'on connait sur la route : Boire ou Conduire il faut choisir ... Sauf que là pour supporter les décibels c'est Boire ou partir !
Ben finalement ils ont décidé de boire et de rester, tiens voilà un bassiste qui rajoute son groove à la sauce !
et allez hop, ça continue en rock'n roll . Pas fafile be tanser fur la belouse , je trébuffe à gause d'une taubinère .
Chansons plus calmes de fin de nuit , tôt le matin . C'est benjamin Biolay qu'on assasine malgré tous les efforts d'un guitariste les yeux rivés sur la partition, de deux chanteurs émus par le texte ... et d'un pianiste qui exulte dans ses volutes de fumées et ne regarde plus son clavier .
Voilà c'était le dernier week end de juin et sachez que cette balade moto suivie d'une soirée festive a déclanché un vrai été sans pluie . Promis , l'an prochain , même date , on recommence !
Cette balade , c'était à une époque on se les pelait encore sévère , vous vous rappelez ce mois de juin à dix degrés ? Non ? Moi non plus , mais c'est en revoyant ces photos que je me dis qu'il devait pas faire chaud .
Heureusement , les copains de l'amicale des vieilles bécanes avaient tout prévu pour qu'on se réchauffe ...
Un petit café ?
Non , non , une visite chez l'écailler dans une ambiance bien humide . On va pas faire les fines bouches, l'ostréiculteur a réussi a nous faire vibrer les papilles en nous annonçant une dégustation pour tous . Ouais , super sympa , bon mais on se caille toujours autant ...
Allez un petit blanc sec , avec les huîtres .... Euh , bienvenu le petit blanc qui rafraichit bien , faut dire que ça manquait , il fait quand même un bon 12°c dehors ... Soit on se réchauffe au petit blanc ( et ça va marcher à coup sûr à partir du troisième flacon mais on pourra plus conduire ...) soit on trouve une autre solution thermique !
solution trouvée !
Avec l'amicale des vieilles bécanes ...
y'a toujours un moment athlétique où il faut courir , pousser et suer dans nos bousons de cuir ... car dès que la meule à Christian est chaude c'est marron , elle ne démarre plus !
Bon il était temps que je publie quelquechose , il parait que mon blog est envahi de pubs !
Rassurez vous y'aura de quoi, mon appareil photo me suit partout . Le périple de l'été a démaré par une pause à Vitré ( 35), puis direction le Troféo Rosso pour de la piste à la sauce italienne à l'isle Jourdain ( 86 ) ensuite remontée vers le garage de Tony motorhad à parthenay ( 79) où j'ai trouvé les cache culbuteurs qu'il me fallait pour mon café racer ( et oui c'est quand même le but de ce blog ... ) depuis 3 jours soleil de feu et mer tout près de la Rochelle chez mon beauf Rico et sa belle corinne qui ont encore acheté une nouvelle meule ... une waskiki quelque chose , je vais la prendre en photo quand le soleil brulera moins . Petite balade sur leur monstre Vmax à Chatelaillon. Demain départ vers le massif central pour rejoindre les copains en corrèze.... quoi qu'il arrive une pause est toujours programmée , cent-cinquante km étant le maxi que je puisse endurer vu les conditions climatiques
donc je pratique la pause salvatrice aux Cent quarante neuf
faut avoir des principes dans la vie !
Voilà qu'un samedi matin de septembre ma guzz a suivi la trace de celle de dédé la seringue
Cap vers les pays de l'EST !
Hourrah ... kalin kalin kakalin kakalin samoya
je me vois déjà avec une Chapka, sur une Dniepr ou une Ural
enfin non , juste à l'est de chez nous seulement
c'est à dire , après Rennes ... les pays qui sont à l'Est de la Bretagne
Bon , ben , visitons quand même cet EST immédiat
Jusqu'à Rennes, ça va c'est tout droit , et puis on connait , après ce sont des contrées moins humides que chez nous
l'idée qu'on pourrait risquer la déshydratation nous hante quand même , surtout après avoir tournicoté
dans des bleds aux noms exotiques :
Nouvoitou ( oui nous aussi pour le moment )
Piré sur seiche ( je vous l'avais dit ça sent la pénurie de liquide )
Boistrudan ( ben sûr, j'attends que ça )
Visseiche ( allez hop , deuxième couche ; comme si on avait pas compris )
Nous voilà au rendez-vous convenu, c'est à dire à la terrasse du bistrot près du .... en fait y'avait personne . Les pauvres malheureux déjà partis se désaltérer ailleurs, nous donnent quand même quelques indications pour qu'on les retrouve à Villiers-Charlemagne ( j'y crois même pas à ces noms de bleds, chez nous c'est quand même bien plus simple les noms de village )
Bref , nous retrouvons la fine équipe et roule ma poule,
c'est parti pour découvrir merveilles et spécialités Mayennaises et Sarthoises :
Premier arrêt pour admirer les efforts fournis par les autochtones : la sauvegarde d'une espèce
élevé en plein air et en liberté le poulet est tellement plus agréable
que lorsqu'il est entassé en cage ou paniers à salade .
Loué sois tu , Sarthois pour ton geste d'humanité !
Là franchement , chapeau ... moi qui rêvais de Dniepr ce matin , me voilà scotché devant une démonstration
de FN 500 cm3 d'avant guerre .
ça envoie sévère ce genre de moulin ,
tu démarres le tromblon t'as les plombs des molaires qui sautent
et le bitume qui fond sous tes bottes .
D'ailleurs en parlant de bitume qui fond, la chaleur se fait sentir et certains ont déjà le postillon bien sec ...
comme la balade a été organisée de façon milimetrée , d'autres se repenchent sur le guide de la route afin d'être bien assurés que nous ne passions devant aucun estaminet ouvert !
Nous voilà repartis pour avaler du bitume, manger quelques moustiques et nous rafraîchir dans le vent chaud des plaines sarthoises avant d'arriver à Meslay-du-Maine chez Anne et Pierrot , dans leur Hangar ... enfin leur En gare !
alors là ... moi qui avait bricolé avec trois planches un box pour mes motos dans mon hangar à moi
( ici pour la visite : http://projetcafebm.over-blog.com/article-une-petite-visite-au-garage-91606093.html )
je reste bouche bée devant leur " Hangar-maison-garage-salle-de-spectacle-ancienne-gare "
Et comme les siègent invitent à se poser pour admirer ce Lieu Unique
( Oui Môssieur , un lieu unique , on peut le dire même si on est pas à Nantes ...)
on se pose, et hop , voilà nos amuseurs qui se tranforment en
Monsieur Marcel et Madame Clara
le temps d'un petit Pestacle !
La suite, reste une soirée mémorable, mais pour tout remettre dans l'ordre ... pas si facile
enfin , vu d'en haut , ça donnait à peu près ça :
vu de plus près, je me rappelle des lentilles et du rhum
( spécialité du coin, j'suis poli je goûte tout ce qu'on me donne )
ah bon , ça se mangeait pas avec du rhum ?
Et puis , comme l'affaire ressemblait à un banquet presque gaulois ,
fallait bien quelques bardes :
A mon avis cela ne s'explique que par l'interraction des molécules de rhum et de lentilles , ni Pierrot ni moi ne savions que nous étions fait pour massacrer ensemble l'Oeuvre de la si douce Franchoise Zardy. On y a mis du coeur . Pourquoi elle ? Ah non mais ce ne fut que le début, après Franchoise , on a revisité tout le music-hall et tout ce qu'on savait pas jouer sans aucune peur ... Qu'est-ce qu'on est bons ces soirs là , et pis dans le tempo et tout !!!
bon le lendemain, c'est sûr , on est moins bavards ...
Mais je vous rassure, sobres et reposés nous avons enfourchés nos montures
même que certaines avaient subies des réparations pendant la nuit :
Que dire, quand on est Motarde et démunie face à un ennui technique
on peut toujours compter sur l'ingéniosité d'un copain bricoleur pour faire du beau travail
Les détails , c'est pas ce qui t'arrête Gigi ? En plus t'es repartie avec des cligos qui marchent !
Les lendemains, faut rouler
si on s'arrête ... on dort sur place
Allez oust, on se repenche sur l'affaire entre deux balades ..
on en était là ... après que la béhème ait subi le programme café éclaté
S'en est suivie une attaque à main armée du squelette teuton
Décapeur et brosses métalliques finalement choisies à la place du sablage, afin d'opter pour une version "fait à la maison " avec les moyens du bord. L'économie réalisée a servi pour acquérir un équipement utile pour la suite : un compresseur .
ah c'est sûr que l'huile de coude a été utile, que le plaisir est fort solitaire ...mais qu'est-ce que c'est bon !
finalement l'envie est là, de l'installer dans le salon ce Nu artistique !
un cadre de café déca..péïné
alors je mitraille de flash la belle à poil dans sa splendeur
je traque les courbes pour fixer sa beauté en zoomant
dans tous les sens,
à l'envers, par devant
par tous les orifices
j'introduis ...
... mon regard ( oui je vous rassure...)
avide de curiosité !
acier , soudure , j'aime !
je remonte la bécane en gardant le cadre comme ça ( en trouvant le produit qui empêche la rouille ! )
je le repeins ? j'étais tenté par le blanc crème.
je ne remonte pas la moto , j'en fais une nature morte ...
z'en pensez quoi ?
